L’ART DE BRUIRE
SYNOPSIS
- 8 écrans noirs, support d’une multiprojection vidéo, créée in situ.
- 2 imagistes
- 2 Hauts Parleurs projètent la musique créée en direct
- 3 musiciens
Tout se créé dans l’instant
LA PERFORMANCE
Dans cette nouvelle performance dont le point le départ est l’Art des Bruits (Manifeste du Futuriste* italien Luigi Russolo, écrit en 1913), nous croisons sons, chants, images, poésie sonore, lumières et machines…
Nous improvisons avec ces matières et ces médias, créés dans l’instant via un imbroglio de lutheries anciennes (dispositifs analogiques, mécaniques, platines vinyles, lumières projetées, objets sonores) mêlées à des lutheries modernes (dispositifs numériques, capteurs pilotés par l’informatique, nouvelles technologies…) et à la voix. Nous les articulons librement sur scène, traitant en direct nos propres actions que nous mettons en abîme, via des systèmes d’auto-sampling.
…Vos objections ? Assez ! Assez ! Je les connais ! C’est entendu ! Nous savons bien ce que notre belle et fausse intelligence nous affirme. - Nous ne sommes, dit-elle, que le résumé et le prolongement de nos ancêtres. - Peut-être ! Soit !… Qu’importe? (…) Levez plutôt la tête !
Debout sur la cime du monde, nous lançons encore une fois le défi aux étoiles!…*
* Fin du Manifeste Fututriste de Marinetti
* bruire provient de la contraction entre braire et rugir, c’est plutôt la partie rugissante qui nous intéressera ici…
L’EQUIPE ARTISTIQUE
Laura Tejeda
(Chant, poésie sonore)
Plasticienne diplômée des Beaux Arts de Valencia et musicienne de formation classique (prix du CCR de Lyon en chant lyrique), je suis un cas de fouine permanente dans les possibles de la voix. Je fouille, je gratte dans les recoins du corps sonore pour glaner des sons vocaux inattendus; sonorités populaires, bruitisme, résonance contemporaine au contexte inconnue. Mon geste vocal insinue la trace d’une chanson très ancienne dont on a oublié les paroles, le titre et la mélodie. De quoi s’abandonner.
Benoit Voarick
(Lumière, engrenages et vidéo en direct)
Formé à la technique cinématographique (diplômé du CLCF de Paris, assistant réalisateur) dont je m’éloigne rapidement, je déambule sur différents champs de bataille de la création contemporaine. Artiste vidéaste, performer, vj, documentariste, je m’inspire du moment pour en construire de tout autres… décalés
Pascal Caparros
(dispositifs d’images et vidéo en direct)
Imagiste, je crée et mixe l’image en direct en utilisant des outils numériques et des dispositifs low tech, les deux se mêlant dans une esthétique se référant aux arts plastiques. Mon intérêt pour l’abstraction oriente mon travail vers l’utilisation du larsen, de la lumière, vers le lien image-son, et la scénographie. Les éléments figuratifs présents dans mon travail sont influencés par le cinéma expérimental et/ou d’art et d’essai.
Sébastien Eglème
(metteur en son)
Après l’orchestre symphonique, le baroque, l’improvisation, l’électroacoustique, la chanson, les musiques électroniques et le punk, j’axe aujourd’hui mon travail autour de la création. Violonsite (DEM), compositeur (Master2 MAAAV), musicien intervenant (diplômé du CFMI de Lyon), improvisateur, je construis mon langage musical au cours de toutes ces rencontres, ces expériences humaines où se croisent les univers artistiques (vidéo, théâtre, danse, arts plastiques, poésie…).
Benjamin Nid
(musicien, compositeur)
Je mêle différentes expressions artistiques et place la relation à l’instant et au jeu, comme une source de création inépuisable. La pratique pluridisciplinaire me mènent au Soundpainting ou langage des signes pour composer en temps réel. Aujourd’hui soundpainter certifié par Walter Thompson (inventeur du langage), et membre du ThinkTank (communauté internationale des praticiens), je travaille sur l’évolution du code et réfléchis à des dispositifs électroniques faisant corps avec l’instrumentiste, adaptables à différentes créations, et permettant une réactivité instantanée. Musicien Intervenant diplômé du CFMI de Lyon.
L’Art de Bruire en public
Vidéo de présentation réalisée lors d’un regard en cours public faisant suite à une première étape de travail en résidence à la Fabrique (Andrézieux-Bouthéon)
Merci à Catherine Demeure pour la captation et à l’équipe de La Fabrique.